LA PRIERE

as Salat

 

Signification de la prière

 

Linguistiquement : C’est une invocation.

Et suivant l’accord des juristes : ce sont des paroles et gestes qui commencent par « Allahou Akbar » liés à l’intention de prier. Et qui se terminent par « as salamou 3aleykoum » avec des conditions particulières. 

La prière est une relation entre l’adorateur et son Seigneur. C’est la liaison entre l’être faible attaché à Allah, son Créateur, Puissant et Miséricordieux.

C’est une adoration complète où il y a à la fois, la pensée, l’invocation, l’épanchement de cœur, l’obéissance, la soumission à Allah, le Seigneur de l’univers et Maître du jour de la rétribution.

Et si on n'explorait tous les actes de la prière dans l’islam, leurs conditions et leurs préparatifs, on trouverait l’être humain entrain de chérir ce moment unique de délivrance, sans intermédiaire entre lui et son Seigneur.

La libération peut se faire à n’importe quel endroit pur sur terre, car d’après un Hadith du prophète, ,

« wa jou3ilat li l ard masjidan wa tahouran… »

Le musulman se met donc entre les mains du Seigneur, face à la Mecque, purifié de toute impureté, il annonce son dévouement par « Allahouakbar », la grandeur d’Allah. « Allahouakbar » la puissance d’Allah. Le prieur louange Allah dans sa prière, lit le Qur'an, fait des invocations. La prière est la résidence où revit le prieur et avant de retourner à ses occupations, ses derniers signes sont un « salam », que la paix soit sur vous, à sa droite, puis à sa gauche. 

La prière « As-salât » du croyant doit être observée cinq fois par jour, c’est le droit d' Allah.

Allah a dit :  

« car la salât demeure pour les croyants une prescription à des temps déterminés. »

Sourate les femmes, verset 104. 

Importance de la prière 

 

C’est une adoration dans laquelle on se rappelle de Dieu « dhikr ». On se trouve en relation de proximité avec Dieu. Et c’est la preuve de la vérité de la croyance, (car si tu la fait, tu es un croyant), et de l’obéissance.

C’est une condition nécessaire pour être musulman, l’adjectif nécessaire au croyant, sa qualité. C’est l’acte le plus important dans l’islam.

Elle a été demandée dans toutes les religions. Elle a été la première obligation « fard » demandé par Allah.

La prière et les ablutions ont été apprises à l’envoyé par « Jibril », l’ange Gabriel, pendant le voyage nocturne. On dit alors que le croyant est si proche de Dieu dans sa prière que c’est l’ascension du croyant.

La prière sera la première chose pour laquelle on sera jugé (interrogé).

Quand la prière est mauvaise, les actes seront mauvais.

Elle ne tombe pas même pendant une guerre ou en cas de maladie.

Elle est la preuve de la bonne santé de notre religion, de notre foi, et de notre appartenance à l’islam.

Et Tabarani a rapporté  : « …la position de la prière par rapport à l’islam est comme la position de la tête par rapport au corps. »

La prière est et donne un repos psychologique. La prière est le refuge du musulman. Le prophète, sas, se réfugiait dans la prière quand il se sentait mal.

« wa jou3ilat qourratou 3ayni fi As-salât » An nisa’i  

« Mon attachement c’est la prière. » 

« ya bilalou aqim asAs-salât, arhna biha » Abou Daoud 

« O Bilal, appel à la prière, que nous nous soulagions par elle. » 

Statut de celui qui ne prie pas 

 

« Revenez repentants vers Lui. Craignez Le, accomplissez la As-salât et ne soyez pas parmi les associateurs. »

Sourate ar rum , verset 31. 

« Mais si ils se repentent, accomplissent la As-salât et acquittent la Zakât, ils deviendront vos frères en religion. »

Sourate at tawbat, verset 11. 

« La promesse qui nous lie est la prière, celui qui la laisse a commis un acte de mécréance»

Ahmad, Abou daoud et tirmidhi. 

« Entre l’homme et la mécréance, (« kufr »), il y a le délaissement de la prière » 

Celui qui délaisse la prière est donc en contradiction avec les versets du Qur'an et les Hadiths.  

1. Celui qui délaisse la prière par flemme :

Il est non croyant pour certains compagnons : Omar ben Khattab, Abdoullah ben Massoud, Abdoullah ben Abbas et Abou Darda.

Et l’imam Ahmad, que Dieu lui fasse miséricorde, le considère lui aussi comme un non croyant et sa punition est la peine capitale « hadd » (peine corporelle). Bien sur, on aura laissé un délai à la personne et on aura essayé par la sagesse et la bonne exhortation de la raisonner et de la convaincre de retourner à sa prière. Si il est exécuté, il ne sera pas traité comme un croyant et on ne lui fera pas les funérailles musulmanes. 

Pour les autres savants, la majorité, il est pervers, et il a commis un grand péché comme pour Abou Hanifa, que Dieu lui fasse miséricorde. Mais, pour ce dernier, il doit être puni d’emprisonnement, notamment pour ne pas être pris en exemple.

Pour les imams Malik et Shafé3i, que Dieu leur fasse miséricorde, il a commis un grand péché, mais il n’est pas considéré mécréant, mais pervers. On aura laissé dans ce cas aussi, un délai à la personne, (peut être de trois jours ou avant la fin d’un jour, mais je ne suis pas sure de cette information), et on aura essayé par la sagesse et la bonne exhortation de la raisonner et de la convaincre de retourner à sa prière. Mais, si elle refuse de se réformer sa punition est aussi la peine capitale. Comme la personne est considérée croyante par les imams Malik et Shafé3i, que Dieu leur fasse miséricorde, on lui préparera un linceul et on lui fera la prière du mort. 

2. Pour celui qui délaisse la prière parce qu’il la renie (renie son caractère obligatoire) :

Il est considéré à l’unanimité comme un non croyant, on ne lui prépare pas de linceul et on ne lui fait pas la prière du mort et on n’hérite pas de lui. 

Pourquoi cette différence ?

Elle est due à l’interprétation du mot « kufr », à propos du Hadith qui dit :  

« Entre l’homme et la mécréance, (« kufr »), il y a le délaissement de la prière »,

Auquel on peut donner le sens de « paresse » ou « reniement ». 

Une partie des savants a jugé que celui qui délaisse la prière (par paresse) ne sort pas de l'islam, mais que son acte est si grave qu'il s'est rapproché du kufr, cependant il est considéré comme un croyant tant qu'il ne renie pas son caratère obligatoire.

D'après le hadith suivant rapporté par Boukari et Mouslim d' Ibn Omar que le prophète a dit :

"J'ai été ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a qu'un seul Dieu et Mohammed est son prophète, et qu'il fasse la Salat et qu'ils donnent la zakat alors si ils le font, leur sang et leur argent seront interdits pour moi (- je ne pourrai pas les combattre) sauf pour le droit de l'islam. Et c'est Dieu qui les jugera."

Ce hadith prouve que celui qui a fait la shadatain, se fait punir (peine corporelle) si il ne fait pas la prière, mais qu'il n'est pas considéré comme kafir, pour preuve ce que Abou Daoud (et d'autres) ont rapporté d'Obada ben al Sami qui a entendu le prophète dire :

"Dieu a ordonnés cinq prières à Ses serviteurs. Celui qui les fait sans rien avoir perdu de ses prières, ni en les prenant à la légère, Dieu lui garantie qu'il entrera au paradis. Et celui qui ne les fait pas, Dieu ne lui a rien promis, si Il veut Il le punira, si Il veut il le fera entrer au paradis."

(Dans le livre fiqh as sunna de Sayyid sabiq, il est rapporté qu'une discussion entre Ahmad et Shaféi a eut lieu sur ce sujet :

"Ahmad, dis-tu que celui qui néglige de faire la prière est kafir (incroyant)?"

"Il l'est." répondit Ahmad. Ash Shaféi poursuivit :

"Que doit-il faire si il veut redevenir musulman?"

"Il doit dire : la ilaha illa Allah Mohammadan rassoul oullah", répondit Ahmad.

"Mais cet homme a déjà prononcé cette formule de foi et il ne la jamais renié!" Observa Shaféi.

"Il redeviendra musulman en accomplissant la prière." dit Ahmad.

"Mais comment donc puisque la prière d'un incroyant n'est pas valable!" Observa Shaféi.

L'imam Ahmad se tut alors.

Source internet)

 

La prière dans le Qur'an

 

  • Une sollicitation à faire la prière « As-salât » 

« car la As-salât demeure pour les croyants une prescription à des temps déterminés. »  

Sourate Nissa, verset 103. 

« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur « As-salât » 

« et qui observent strictement leur « As-salât ». Ce sont eux les héritiers (du paradis) » 

Sourate Mouminoun, verset 1,2 et 9,11. 

« Certes, c’est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore Moi donc et accomplis la « As-salât » pour te souvenir de Moi » 

Sourate Taha, verset 14. 

« Et commandes à ta famille la « As-salât » et fais la avec persévérance. » 

Sourate Al ma3arij, verset 34,35. 

« Et cherchez secours dans l’endurance et la « As-salât » : certes, la As-salât est une lourde obligation sauf pour les humbles. » 

Sourate Al baqarah, verset 45. 

  • Exhorter ceux qui délaissent la prière 

« Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition. » 

Sourate Mariam, verset 59. 

« Ada3ou » peut signifier délaissèrent (c-à-d. ils ne la font plus) ou encore éloignèrent, égarèrent (ils ne l’observent pas avec constance). 

« Qu’est ce qui vous a acheminé à Saqar ? Ils diront nous n’étions pas de ceux qui font la « As-salât »

Sourate Al Mouddathir, verset 42,43. 

« Malheur donc à ceux qui prient tout en négligeant leur « As-salât » (retardant) »

Sourate Al Ma3oun, verset 4, 5. 

Ô Allah à toi la gloire et les louanges, il n'y a pas d'autre divinité que Toi, je Te demande pardon et je reviens vers Toi repentante.

La prière dans la tradition prophétique

 

  • Une sollicitation à faire la prière 

1. Abû Horaïrah a entendu le prophète, sas, dire : 

« Si l’un de vous avait une rivière qui coulait devant sa maison, et dans laquelle il puisse se laver cinq fois par jour, pensez vous qu’il restera sale ? Ils dirent : « Cela le débarrasse de toutes les impuretés » Il leur dit : «C’est l’exemple des cinq prières dont Allah se sert pour effacer les péchés»

Muslim, Al-Bukhâri, Tirmidhi et Nisa’i 

2. Othman ibn 3affan a entendu le prophète, sas, dire : 

« Il n’y a pas un musulman qui arrive à une prière prescrite et qui parfait son ablution, son humilité et son inclinaison, sans qu’elle efface les péchés commis précédemment sauf les grands et cela pour toute la vie. »

Muslim 

3. Abû Horaïrah que le prophètesas a dit : 

« Les anges du jour et de la nuit se succèdent sur vous, ils se relayent à la prière du matin et de l’après midi, ceux qui étaient avec vous montent et leur Seigneur leur demande et Il les connaît : Comment avez-vous laissé mes serviteurs ? Ils disent : « On les a laissé entrain de prier et on les a rencontré alors qu’ils priaient »

Al-Bukhâri, Muslim, Malik, Nisa’i 

  • Exhorter ceux qui délaissent la prière 

1. Jâbir Ibn `Abdillâh a rapporté du prophète, sas : 

« Entre l’homme et la mécréance, il y a l’abandon de la prière. »

Ahmad Muslim 

2. Abdallah ben Amro a rapporté du prophète, sas :  

« Celui qui y tient a une lumière, une preuve et une délivrance le jour de la résurrection et celui qui ne la tient pas, il n’aura ni lumière, ni preuve, ni délivrance et au jour du jugement, il sera avec Pharaon, Haman et Abi ben Khalaf. »

Ahmad Tabarani 

3. Abi Darda a rapporté du prophète, sas : 

« N’associez rien à Allah, même si on vous découpe ou si on vous brûle et ne laissez pas une prière prescrite sans raison, … »

Ibn Maja

 

La vie de la prière 

 

Iqamatu s-As-salât : 

Dans la sourate ar rum verset 31, Allah ne dit pas « sallou », mais « aqimou s-As-salât » c'est-à-dire faites la prière de la meilleure façon et cela nécessite plusieurs choses. 

[Pour Nawawi « aqimou », ce n’est pas prié maintenant, et cela peut avoir deux sens :

Soit de ne pas l’oublier, être constant, y faire attention,

Soit la faire, mais de la bonne manière notamment bien concentré.] 

Porter son attention sur la pureté : 

Les habits et l’emplacement doivent être purs, il faut s’appliquer dans son ablution. Mieux tu feras tes ablutions et meilleure sera ta prière. Faire attention aux actes « Sunnan » des ablutions et aux invocations ; être présent en restant humble. 

Sourate al muminun, versets 1.2 : 

« Bienheureux sont certes les croyants, Ceux qui son humbles dans leur Salat » 

Dans la prière, on se rend à Allah par le cœur et pas uniquement par le corps. Une prière sans concentration est une prière sans âme et un corps sans âme ne donne pas tous ces résultats. 

 

Comment avoir la concentration ? 

 

Pour avoir la concentration du cœur et des pensées, il faut éloigner toutes les pensées qui n’ont rien à voir avec la prière et cela en éloignant les raisons de ses pensées.

Les raisons :

Peuvent être extérieures : des choses qu’on entend ou qu’on voit …et on en est déconcentré.

Celui qui a la foi forte ne sera pas déconcentré, mais il vaut mieux choisir un endroit calme.

Peuvent être intérieures : elles sont plus fortes et s’en débarrasser est plus dur et ce n’est pas ni en fermant les yeux, ni en bouchant ses oreilles qu’on pourra s’en débarrasser. 

Essayer de :

- se concentrer sur ce qu’on dit.

- Penser à l’au-delà, à Allah, à tout ce qu’il y a après cette vie de manière à penser qu’on veut être sauvé.

-résoudre ses problèmes pour ne pas y penser tout le temps. 

On raconte que le prophète avait prié avec une robe sur la quelle se trouvait un dessin qui l’avait déconcentré. Il avait dit rendez la à celui qui me l'a donnée.

Un compagnon avait prié dans son jardin et son attention était restée fixée une heure sur un oiseau, il avait alors demandé au prophètesas : « Prends ce jardin, je n’en veux plus. » 

 

Hukm, jugement de la concentration : 

 

Tous les ulémas et les savants de religions ont donné une « fatwa » comme quoi la prière est valable même sans concentration, et au moins elle fait tomber le « fard » (l’obligation).

La prière est faite, même si elle aura moins de valeur. Notre présence dans la prière est suffisante.

La moindre des choses est que « takbirat al ihram » (dire :Allâhou Akbar) soit vrai. Et après plus on est concentré et mieux c’est pour notre âme et plus on a des bons points. L’homme quand il a fini sa prière, il peut avoir gagné 1/10, 1/9, 1/8…1/4, ½ de sa prière.

Un pieux prédécesseur disait :

" Quant je vais à la prière, je médite en m'imaginant que la Ka'aba est devant moi, la mort derrière moi, le paradis à ma droite et l'enfer à ma gauche. Je prend conscience de cela et m'imagine que le Sirat, le pont menant au paradis via l'enfer, est sous mes pieds. Je prends conscience que mes péchés sont présents et me culpabilise et au dessus de tout cela Dieu m'observe. Ensuite j'accomplie les génuflexions et les prosternations. En accomplissant le salut final, je ne peux dire si Dieu a accepté ou pas ma prière." 

La présence du cœur dans le lieu de prière

La concentration du cerveau avec Allah

Avoir le cœur "Kachi3" sans doute sur ce que tu fais

Se rendre à Allah, obéir totalement sans s’attendre à un donnant donnant (sans vouloir la récompense.

Pourquoi ses quatre?

Car quand le cœur est là, Allah lève le voile entre toi et lui( plus proche de Allah)

Quand ton cerveau est concentré Allah ne t’en voudra pas

Quand le cœur a son "khouchou3" Allah t’ouvre les portes

Et quand tu te rends cent pour cent à la prière sans attendre en retour c’est là que tu gagnes tout de la prière

Alors celui qui accompli sa prière sans cœur est un prieur sans cœur comme si il jouait

Celui qui fait sans sa tête est inattentif...

Les bienfaits de la prières

 

Glorification du créateur et dignité des êtres humains

Par la prière, le croyant célèbre son adoration au créateur par les paroles et les gestes, avec amour, humilité, mais aussi avec satisfaction et joie. Le croyant se sent proche de Dieu, libre et spécial. Libre après avoir libéré par l’islam des instincts et des pulsions et encore libre devant les autres, car il n’a peur que de Dieu. Spécial, car il prend sa force de Dieu comme Allah le dit dans :

Sourate al mounafiqun, verset 7

« Or, c’est à Allah qu’est la puissance ainsi qu’à son messager et aux croyants. »

Et, c’est ainsi que l’homme garde sa dignité.  

Éducation de l’âme

La prière nettoie l’âme de ce qui la lie à la vie terrestre. L’homme possède un corps, une âme et un cerveau, chacun ayant ses besoins et sa nourriture. L’âme soulève l’homme jusqu’au niveau angélique, et le corps l’abaisse jusqu’au niveau animal. Le cerveau peut l’amener vers les perditions. L’homme peut se poser la question existentielle et dangereuse du « pourquoi suis-je né » ou « pourquoi je vis ? » L’islam veut l’équilibre en accord avec notre nature originelle croyante, car il veut que l’homme vive avec son corps, son âme et sa tête, chacun ayant son rôle. Il alimente son âme par l’adoration et la prière, son corps par la bonne nourriture et les soins et son cerveau par le savoir et les réflexions sur la création d’Allah. La communauté ne sera bien bâtie que par un homme qui vit par son âme, son corps et sa tête.  

Éducation du caractère

Sourate l’araignée, verset 45 :

« En vérité la As-salât préserve de la turpitude et du blâmable »

Quand le musulman prie ou se rappelle qu’il va aller prier, cela l’empêche de faire le « facha » et le « mounkar », la turpitude et le blâmable. La prière apprend à l’homme les bonnes manières comme l’endurance, l’acceptation du destin et plante la miséricorde dans son cœur, elle lui apprend la générosité

Sourate al ma3arij, versets 19 à 23 :

« Oui l’homme a été créé très instable : Quand le malheur le touche, il est abattu, et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur. Sauf ceux qui pratiquent la As-salât. »

 

Pardonne les péchés

Si le musulman tombe dans les péchés, la prière est une occasion de se repentir qui se répète plusieurs fois par jour. Et, les bonnes choses effacent les mauvaises, Sourates Hud, verset 114 :

« Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. »

Et le prophète, sas, a dit :

« les 5 prières, du vendredi au vendredi, effacent les péchés entre elles, sauf les grands péchés. »

Elle apprend l’exactitude et l’organisation

Le temps est ce que l’homme a de plus précieux et la prière apprend à l’homme l’exactitude dans ses obligations de la vie, en pensant et restant concentré pour ne pas oublier ses prières et les faire à temps. Bien s’aligner par rapport aux autres prieurs…bien se tenir, tout cela apprend à l’homme à prendre ses responsabilités dans la vie.  

Exercice pour le corps et le cerveau.

Les gestes de la prière sont des exercices qui font travailler tout le corps, ils apprennent à l’homme à se tenir bien droit, à bouger ses articulations et ses muscles et activent ses circuits sanguins. L'acte de prier a une sagesse qui nous pousse à la réflexion : Allah a mis l’âme dans notre corps et il lui a ordonné de lui obéir. Très rare sont les exercices où la tête se retrouve en bas du corps, il parait que ce mouvement serait très bon pour notre corps, car il oxygènerait le cerveau. Mais, ce n’est qu’un bienfait et pas un but de la prière, comme le montre ces versets :

Sourate Al baqarah, verset 238 :

« Tenez vous debout devant Allah avec humilité »

et la Sourate hajj, verset 77 :

« O vous qui croyez ! Inclinez vous, prosternez vous, adorez votre Seigneur, et faites le bien. »

Le cerveau est présent dans la prière où il faut se concentrer et oublier les problèmes de la vie. On ne gagne d’ailleurs de sa prière que la partie où on était concentré.  

Apprendre la solidarité et l’égalité

La solidarité,

Sourate al maida, verset 2 :

« Entraidez vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété »

Le meilleur exemple est la prière collective du vendredi. Les musulmans y prennent de nouvelles des absents. Ils s’alignent, serrés épaules contre épaules, pas de différence entre le riche et le pauvre. C’est le sens de l’égalité dans sa plus belle forme.  

Le rappel d’Allah

La prière s’est le rappel de Allah.

Sourate taha, verset 14 :

« et accomplis la As-salât pour te souvenir de Moi » Sourate Al baqarah, verset 152 : « Souvenez vous de Moi donc, Je Me souviendrai de vous. Remerciez Moi et ne soyez pas ingrats envers Moi. »

Et le « dhikr » de la prière a rassemblé toutes les formes du rappel de Dieu (parole, geste, pensée) et il est répété jour et nuit, justement pour se rappeler sans cesse d’Allah. Le « dhikr » nettoie nos cœurs, nous éloigne des pièges et renouvelle notre promesse à Allah.  

Caractérise le musulman

La prière est un acte lumineux et journalier qui amplifie notre sentiment de distinction et d’indépendance, c’est une proclamation de notre foi pour ceux qui pourront être curieux de demander. C’était le titre de l’islam au temps du prophète, sas, et de nos jours c’est aussi un acte de reconnaissance. C’est le rapprochement à autrui, car même le non croyant vient demander à propos de l’islam.

Al fatah, verset 29 :

« Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation »  

Faire entrer la croyance dans notre corps

La prière nous donne l’amour de la foi et nous éloigne de la non croyance, elle nous pousse à la générosité et le prophète, sas, a dit : « la bienfaisance est d’adorer Allah comme si tu le voyais, car si tu ne le voit pas Lui Il te voit. » La prière renforce notre lien avec Allah, notre stabilité dans la foi et notre volonté. Parce qu’on tient « habl ou llah » - le câble d’Allah. Alors que celui qui ne prie pas a un cœur vide, facile à manipuler vers le mal et suit ses instincts.

 

Quels péchés la prière efface t-elle?

 

Pour répondre à cette question, il faut savoir comment sont classés les péchés.

Les péchés sont divisés en quatre catégories: regardez le tableau ci-dessous.

Les grands péchés sont ceux clairement définis comme tels par le Qur'an et ou la Sunna.

Les grands ou kabair

les petits ou saghair

commis envers Dieu

commis envers l'homme

commis envers Dieu

commis envers l'homme

 

Les grands péchés imposent une repentance, les péchés envers les hommes doivent être pardonnés et ou remboursés par ceux qui ont lésés. La prière pardonne donc les petits péchés envers Dieu.

Il faut savoir qu'il y a d'autres découpages par exemple dans les types de petits péchés, que ce tableau n'en traite pas, et reste très simplifié.

Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.

Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.

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